C’est bien en prévision !!! Le reste à charge des franchises médicales sera effectif à partir du 31 mars 2024 et les participations forfaitaires seront deux fois plus chères !
Pour acheter un médicament, comptez 1 € au lieu de 50 centimes.
Il sera déboursé 2€ au lieu de 1€ pour une consultation chez le médecin.
Pour le transport, il sera demandé 4€ au lieu de 2€.
On semble croire à une nouvelle farce, mais une fois de plus, ce sont les utilisateurs du système de santé qui contribue à rétablir les finances publiques.
C’est le principe même de la socialisation de la santé qui est remis en cause.
Comment accepter que l’on renonce au fait que chacun cotise selon ses revenus et en fonction de ses besoins ?
La décision de ce type n’est pas acceptable pour la FNATH.
Pourquoi pointer du doigt les utilisateurs ?
Pourquoi ne pas envisager de maîtriser les prescriptions de soins ?
Pourquoi rendre les personnes âgées, malades ou en situation de handicap encore plus difficile ?
Pourquoi doivent-ils supporter le reste à charge le plus élevé les concernant ?
Les renoncements aux soins sont les plus nombreux parmi les personnes aux revenus modestes.
Ainsi, pourquoi enfoncer le clou en détricotant progressivement notre modèle de protection sociale ?
La FNATH a déclaré cette mesure de paupérisation des plus précaires et demande un arrêt.
La mise en place d’actions de prévention et de promotion de la santé est une source d’économies substantielles et durables.
La FNATH a engagé un recours par-devant le conseil d’Etat comme en 2008 pour que le décret du gouvernement soit censuré en ce qu’il porte atteinte au droit à la santé des personnes aux revenus modestes.
La FNATH soutient que cette augmentation, aujourd’hui et dans ce contexte social et économique, est illégale et contraire à la Constitution.
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